ACHOUR, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1847,
sup.
Terme de dr. colonial empr. à l'ar.
ašūr « dîme »;
Lok. 1927, p. 11.
Mise à jour de la notice étymologique par le programme de recherche TLF-Étym :
Histoire :
Attesté depuis 1836 (Pelissier, Annales algériennes, volume 2, page 262 : Les finances attiraient surtout l'attention de l'Émir. Toutes les tribus lui payaient l'achour, impôt prescrit par le Coran et le seul qu'il se crut en droit d'exiger). Le mot reste rare en dehors des revues juridiques ou historiques traitant de l'Afrique du Nord. Seule attestation littéraire : Balzac, Cousine Bette (1846 en feuilleton, 1847 en volume), où on rencontre trois occurrences du mot (Frantext). -
Origine :
Transfert linguistique : emprunt à l'arabe ﻋﹹﺸﹹﻮﺭ [‛ušūr] subst. masc. pl. de ﻋﹹﺸﹿﺭ [‛ušr] « dixième partie ; dîme » (Belot, Al‑Faraïd 497). Le timbre de la voyelle initiale française <a> s'explique par l'adaptation de la consonne arabe fricative pharyngale voisée, ainsi sans doute que par l'affaiblissement de la voyelle des syllabes initiales en arabe dialectal. Ajouter FEW 19, 197b un nouvel article ‛ušūr.
Rédaction TLF 1971 : Équipe diachronique du TLF. - Mise à jour 2010 : Esther Baiwir. - Relecture mise à jour 2010 : Éva Buchi ; Youssef Ayache ; Jean-Loup Ringenbach ; Martina Pitz ; Nadine Steinfeld.