ACHOPPEMENT, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. Entre 1215 et 1230
acopement, « ce qui fait obstacle à qqc. », sens fig. (
S. Graal, B. N. 24 394, f
o59 r
ods
Gdf. Compl. : Lors a congié de faire sa volenté, lors si trueve il sa voie si mervilleusement delivre qu'il n'i trueve encontral ne
acopement); av. 1564
achoppement «
id »
id. (
Calvin,
Des Scandales, 144 ds
Gdf. Compl. : Nous avons la clarté de l'Évangile, laquelle nous monstrant le chemin, nous met devant les yeulx les
achoppemens dont il nous fault garder);
2. 1363 « action de buter contre un obstacle », sens propre (
Lit. remiss. ann. 1363 in Reg., 95, ch. 136 ds
Du Cange s.v. assopire : Comme icellui suppliant se fust Assoupé ou aheurtié à un joene homme;... courroucié du delay et empeschement qu'il avoit eu pour cause dudit
Assoupement).
Dér. de
achopper*; suff.
-ment1*.