ACHEMINEMENT, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. 1454 au propre « action d'avancer par étapes vers un lieu » (
Erec en prose, 263, 32 ds
Cohn,
Bemerk. zu T.-L. ds
Arch. St. n. Spr., CXXXIX, 70-71 : Après l'
acheminement de la gente damoiselle, Enide la reyne... oncques plus joieuse ne fu), peu usité selon
Rich. t. 1 1680 et sorti de l'usage de
Fur. 1701 à la fin du
xixes. où il est de nouveau empl. (
Guérin, 1892);
2. au fig.
a) 1555 « action de progresser dans une voie, voie d'accès » (
E. Pasquier,
Le Monophile, a 3a ds
R. Ét. rabel., IX, 299 : Chose ou nature semble nous donner
acheminement);
b) 1560 « état résultant d'une progression par degré, étape » (
Pasquier,
Recherches, I, 7 ds
DG : L'un des premiers
acheminements de sa ruine).
Dér. de
acheminer* aux sens propre et fig., suff.
-ment1*.