ACHARNEMENT, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. Sens propre
a) 1611 terme de vén. et fauconn. « action de donner le goût du sang, de nourrir ou appâter avec de la chair; action de garnir de chair (le leurre) » (
Cotgr. :
Acharnement. A fleshing; a feeding, or baiting with flesh; a laying of flesh upon); n'est plus attesté au-delà du
xviies. et le sens propre ne subsiste qu'avec la signif. ci-après
b) 1680 « ardeur d'un animal qui s'attache à sa proie » (
Rich. ds
FEW s.v. caro);
2. emploi fig.
a) 1611 « fureur avec laquelle se battent des animaux ou des hommes » (
Cotgr. :
Acharnement... Also, an entering in, or provocation unto, crueltic);
b) 1664 « animosité opiniâtre » (
Molière,
Tartuffe, I, sc. 5 : Jamais contre un pécheur ils n'ont d'
acharnement. Ils attachent leur haine au péché seulement).
Dér. de
acharner*; suff.
-ment1*.