ACCUSATOIRE, adj.
Étymol. ET HIST. − D'un inanimé.
1. 1355 « qui est le fait d'un accusateur » dans trad. (
Bersuire,
T. Live, f
o49 a ds
Gdf. Compl. : Une seule fois pledoia sa cause, mes ce fust aveques esprit
accusatoire, si comme touzjours avoit accoustumé à faire);
2. fin
xives. jur. « qui porte accusation » dans trad. (
Ancienn. des Juifs [trad. de Flavius Josèphe], Ars., t. 2, f
o107 d,
ibid. : Et estoit moult convenable a deffendre toutes causes
accusatoires ou qui estoient soubzmises a accusations); d'où
3. 1424 terme gén. « qui porte accusation » (
A. Chartier,
Esper. ds
DG : Poésies
accusatoires).
Dér. du rad. du part. passé du lat.
accusare (accuser*
); suff.
-oire*.
Cf. lat.
accusatorius avec 1 :
Tite-Live,
Hist., 2, 61, 7 : Semel causam dixit, quo semper agere omnia solitus erat, accusatorio spiritu; avec 2, lat. médiév., an. 1071,
Berth.,
Annal. p. 275, 17 ds
Mittellat. W. s.v., 106, 24 : per accusatorias litteras objecta illi sacrilegia. −
Nyrop t. 3 1936, § 313;
Meyer-L. t. 2, 1966, § 134.