ACCUSATEUR, TRICE, adj. et subst.
Étymol. ET HIST.
I.− Subst. masc. 1327
accusateur de « celui qui dénonce (qqn) comme coupable » dans trad. (
Jean de Vignay,
Mir. Hist. 8, 118 (éd. 1531) ds
Quem. t. 1 1959 : Celluy qui la se tapissoit soubz figure de singe estoit l'ennemy
accusateur des gens); 1351 dr. « celui qui porte accusation (en justice) » emploi abs. (Ordonn. du 30 janvier 1351 ds
R. Hist. litt. Fr. 1, 487 : Et aura l'
accusateur la quarte partie de l'amende).
II.− Subst. fém. 1572 dr. « celle qui porte accusation (en justice) » emploi abs. (cité ds
Joubert,
Misères de l'Anjou aux 15eet 16es., 335 ds
R. Hist. litt. Fr. 1, 487 : Demanderesse
accusatrice pour l'homicide commis en la personne dudit deffunt le Paige).
I empr. au lat.
accusator «
id. » : + génit. de pers. dep.
Cicéron,
Verr., 3, 113 ds
TLL, 348, 60; emploi abs. dep.
Varron,
Menippearum frag., 337
ibid., 347, 83; fréq. en lat. médiév. jur. :
cf. xiies.
Otto Frising.,
Chron. 8, 19, p. 418, 6 ds
Mittellat. W., 106, 12 : in rei causa, qua accusator impetit. II fém. de
accusateur; lat.
accusatrix « celle qui accuse » dep.
Plaute,
Asinaria, 513 ds
TLL, 349, 61 non attesté en lat. jur.