ACCUEILLANCE, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − xiiies.
faire acueillance de (qqn), « accueillir qqn, le gagner à sa cause » (
Jeux part., IV, 37 ds T.-L. : s'amours
faissoit d'eus acueillance, Si que faus cuer fussent bien converti Et mesdires fust mis en oubliance, Ce seroit plus honneur); 2
emoitié du
xves.
accueillance « action d'accueillir (qqc.) » (
Chastellain,
Chron. des D. de Bourg., III, 54, Bouchon ds
Gdf. : Et comme durement tu regretteras encore l'abitude de cestes gens, et l'
accueillance que tu en as faite); 1555
accueillance « manière (courtoise) d'accueillir (qqn) » (
Varquin Philieul, Trad.
Pétrarque, L. IV, Triomphe de la mort, 2 ds
Hug. : telz mes engins et mes arts en toy furent, Ores desdains puis benigne
accueillance), ces 3 attest. sont isolées; repris par Renan dans le 3
eemploi.
Dér. du rad. de
accueillir* I 3; suff.
-ance*.