ACCUEIL, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − Av. 1188 « manière de recevoir » (
Partonopeus de Blois, 2292, éd. Crapelet ds T.-L. : Partonopeus ot fait le jor Dont le coisisent al mellor C'onques vëiscent de lor iols; Et il lor fait si beaus
achiols Qu'il est tenus al plus cortois C'onques vëiscent li François); fin
xiie-début
xiiies. «
id. » (
Gace Brulé,
Chansons, LIV, 12 éd. G. Huet ds
Arch. St. n. Spr. 140, p. 98 : Et s'est de si tres bel
acueil Que toz li monz l'en doit prisier), d'où fin
xiies.
metre en mal acueil « mettre dans un situation difficile » (
Ronceveaux, éd. Fr. Michel, CCCCLIII ds T.-L. : Les douze per[s]
a mis en mal aquoil).
Ca 1230
Bel Acueil, pers. allegor.
(Roman de la Rose I
Guillaume de Lorris, éd. F. Lecoy, vers 2776 : ... Je vi vers moi tot droit venant Un vallet bel et avenant En cui il n'ot rien que blasmer.
Bel Acueil se fessoit clamer, Fius fu Cortoisie la large).
Subst. verbal de
accueillir* au sens 3;
cf. avec a. fr.
metre en mal acueil l'a. fr.
metre en mal escueil (1
erquart
xiiie, Renclus).