ACCROC, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. a) 1530 « croc, crochet » (
Grans décades de Titus-Livius, t. II, 59 v
ods
R. Hist. litt. Fr., 1, 488 : Et aussi feist-il faire sur les murs maintz merveilleux
acroqs de fer tenans a chaynes);
b) au fig., fin
xvies. « ce qui accroche » (
Du Vair,
Méditat. sur sept ps. de la Consol. de David, Ps. 13 ds
Hug. : Celuy qui veut monter à la montagne, il faut qu'il soit despouillé de toute Vanité et Menterie : car tels haillons trouvent trop d'
accrocs qui les arrestent);
2. 1680 « déchirure faite par ce qui accroche » (
Rich. t. 1,
s.v. : c'est un
accroc que je me suis fait); au fig. (p. ext. à l'honneur) « tache, souillure » dep. 1763 d'apr.
FEW;
3. 1960 « ce qui retarde une affaire » (
Fur. s.v. : La mort d'une des parties est un
accroc qui empêche l'instruction de ce procès).
Dér. régr. de
accrocher*.