ACCOUTUMER, verbe.
Étymol. ET HIST. − 1. 1160 trans. « s'habituer à (qqc.) » (
Eneas, 7958, éd. Salverda de Grave ds T.-L. : Söef trait mal ki l'
acostume). − 1653,
Vaugelas ds
Dict. hist. de la lang. fr. publ. par l'Ac. fr., Paris, t. 1, 1865;
2. ca 1170
acoutumer (qqn) à (qqc.) « amener (qqn) à la pratique de (qqc.) » (
Rois, 66 ds
Gdf. Compl. : Cume il ot la spee ceinte, alad e asaiad s'il se poust cumbatre si armez, Kar ne
fud pas
a tels armes acustumez); 1751 manège,
Encyclop. t. 1 :
Accoutumer un cheval, c'est le styler, le faire aux exercices et à tout bruit, pour qu'il n'ait point peur;
3. 1177
avoir acostumé « avoir habitude » (
Chrét. de Troyes,
Chevalier au lyon, éd. Förster, 5447, ds T.-L.
: Et ses lions just a ses piez Si com il
ot acostumé).
Dér. de
coutume*; préf.
a-*.