ACCOURCIR, verbe trans.
Étymol. ET HIST. − 1. 1162 trans. « rendre plus court » (
Chrét. de Troyes,
Muance de la hupe et de l'aronde et du rossignol ds
R. Hist. litt. Fr., I, 486 : Se vos lui seule ne tolez Ma vie
acourcir me volez);
2. début
xiiies. intrans. « devenir plus court » (
G. de Coincy,
Les miracles de la Ste Vierge, 701, 603 ds T.-L. : le cler cressant Qui n'
accourcist ne ne decraist); d'où 1558 pronom. «
id. (des jours, après le solstice d'été) » (
Lettre de Phil. II à ses plénipot., Pap. d'Et. de Granv. V, 251 ds
Gdf. Compl. : Les jours
s'accourcissans).
Formé sur l'a. fr.
acorcie, part. passé fém. de l'a. fr.
acorcier « raccourcir » (
xiies., du lat. *
adcurtiare), issu régulièrement de la forme
acorciee, Brüch ds
Z. fr. Spr. Lit., XLIX, 290; voir aussi
raccourcir.