ACCOUPLEMENT, subst. masc.
Étymol. ET HIST.
I.− « Union de deux éléments ».
1. 1270 « conjonction d'astres » (
Introd. d'Astron., B. N. 1353, f
o19b ds
Gdf. Compl. : Par l'
acouplement de aucuns planetes), attest. isolée;
2. 1538 « action d'attacher, d'atteler ensemble deux animaux » (
R. Estienne,
Dict., ibid. : accouplement de bœufs,
accouplement de chiens);
3. terme techn. « assemblage par couple »
a) archit. 1771,
Trév. : accouplement de colonnes, arrangement de plusieurs colonnes jointes ensemble, et qui forment groupe. L'
accouplement de ces colonnes est admirable;
b) électr. 1890,
Lar. 19e: Réunion de plusieurs générateurs électriques;
c) mécan. 1928,
Lar. 20e: Mécanisme pour accoupler deux machines.
II.− « Union charnelle ».
1. (En parlant d'êtres humains)
xves. (
Évangile des Quenouilles, 59 ds
Gdf. Compl. : Fillette l'Estroite dist que de tel
accouplement viennent enfanz), ds
Rob. :
accouplement se dit, aujourd'hui, de l'acte sexuel chez l'homme, mais, généralement, en mauvaise part;
2. début du
xviies. « union du mariage » (
Malherbe,
Ode à M. le Grand Ecuyer : De ce fatal
accouplement celebrer l'heureuse journée), qualifié de
vieilli par
DG; 3. « union charnelle » en parlant d'animaux 1680,
Rich. t. 1 :
Accouplement. Ce mot se dit des bêtes qui se joignent pour la génération.
Dér. du thème de
accoupler* au sens I 1 et II 2; suff.
-ment*.