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ACCOUCHEMENT, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. a) 1181-98 « action d'accoucher » (Paraphr. du Ps. Eructavit, B. N. 902, fo160b ds Gdf. Compl. : Del gesine et del acochement); av. 1628 au fig. « production de l'esprit » (Malherbe, II, 724 ds Lex. de la lang. de Malherbe par Regnier, Paris 1869, p. 14 : Le monde, devant qu'il fût lassé de tant d'accouchements (de productions), pouvoit produire les choses en meilleur état qu'il n'a fait depuis); b) 1835, Ac. : Accoucher. Il se dit aussi de l'action d'aider une femme à accoucher; faire un accouchement. Ce chirurgien connaît bien la bonne méthode des accouchements. Faire un cours d'accouchements. 2. 1447 « action de s'aliter » (Loi accordée au village de Douchi, A. du roy. belge, Cart. de l'abbaye de S. Pierre de Gand ds Gdf. Compl. : Lors hoyrs remanans et aiant cause seront et demoront quite envers ledit seigneur, au jour du trespas d'yceulx, pour lequel milleur cattel ou wage qu'il plaira mieulx prendre audit seigneur, sur les biens muebles appartenans à yceulx aubains au jour de leur ackoukement pour avoir apres leur trespas de ceste maladie). − 1611 (Cotgr. : Accouchement. A lying downe in bed). 1 dér. de accoucher* 2; 2 dér. de accoucher* 1; suff. -ment*; a évincé l'a. fr. gésine.