ACCOTEMENT, subst. masc.
Étymol. ET HIST.
I.− Début
xiies. « action de se coucher (du soleil) » (
Ps. Cambridge, éd. F. Michel, 103, 19 ds T.-L. : Li soleilz cunut sun
acutement [occubitum]);
id. «
id. » (d'un homme)
ibid., 138, 3,
ibid. : la meie sente e le mien
acutement esventas), seulement en a. fr.
II.− 1552 « étai, support » (
Est.,
Dict. fr.-lat. ds
FEW t. 24, 1, 90a); 1611 terme techn. (
Cotgr. s.v. : Accotement. An undersetting, underdropping; also a prop, shore, supporter), seulement en m. fr.; 1755,
Belidor,
Dict. port. Ingénieur, s.v. ds
Quem. :
accotement, terme de paveur. C'est un espace de terrain entre les labourdes du pavé d'un chemin et ce fossé); 1803 horl.,
Boiste : frottement.
I dér. de
accoter* I 1 et 2 « se coucher » [
cf. Herzog ds
Z. rom. Philol., XL, 1920, p. 709 qui dans ms. de
Cligès, B. N. fr. 12 560 (francien,
xiiies.), relève pour le verbe
resconser (vers 4821, éd. Micha : Quant resconser voit le soloil) la var.
acoter]; II dér. de
accoter* II 3 « appuyer », l'accotement ayant pour fonction d'étayer le centre de la chaussée (et non, comme propose
EWFS2, dér. de l'a. fr.
acoster après amuïssement du
s); suff.
-ment*.