ACCOSTABLE, adj.
Étymol. ET HIST. − 1. (D'un inanimé) début
xiiies. « accessible »; ici « auquel on peut participer » (
Gauvain, 5760, éd. Hippeau ds
Gdf. : Mais puis que vont au droit del geu, Que les armes furent raisnables, Ne fu pas li jus
acostables, Ce saciés, a Guengasouain) prob. hapax; 1563 « qui permet l'abord, accueillant » (
Belleau,
Bergerie, 2
ejournée, II, 20, éd. Marty-Laveaux ds
Hug. : Il veit la majesté de son port venerable, Ses graces, son parler, sa façon
accostable) attest. isolée; 1845 terme de mar. (
Besch. s.v. :
Accostable... se dit d'une terre ou d'un bâtiment qu'on peut approcher sans danger);
2. (d'un animé) 1563-1701 « qui se laisse aborder, accueillant » (
Belleau,
op. cit., 1
rejournée, I, 356,
ibid. : Approchons, mon Bellin, les dieux sont
accostables); qualifié de
hors d'usage de
Fur. 1701 à
Trév. 1752; qualifié de
familier par
Ac. 1762.
Dér. de
accoster*.