ACCORDEUR, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. a) 1324 jur. « celui qui s'est chargé de la conclusion d'un accord » (
Pr. de l'H. de Metz, IV, 4 ds
Gdf. : Et doit li justice faire tenir tout ceu que li plus des .VII. qui pris en seront, en diront; et doient faire xuire li
acordour des treses lour compaingnon sus l'acort, et li
acordour des proudommes les lours, c'il en y avoit nuls que xuire ne volcist); 1325
id. «
id. » (
Arch. JJ 64, f
o60 r
ods
Gdf. : Je et li devant dit mons. Robert nous en meismes amiables
accordeurs ou appaiseurs a mettre les bondes la ou il lor plaira), attest. isolées;
b) 1616-1620 « celui qui met l'accord entre les personnes » (A. d'
Aubigné,
Hist., III, 363 ds
Littré : Ils se moquaient des grandes différences de religion, louaient les
accordeurs),
id.; 2. 1768 mus. « celui qui accorde les instruments de musique » (
J.-J. Rousseau,
Dict. de Mus. : Accordeur s.m. On appelle
Accordeurs d'Orgue ou de Clavecin ceux qui vont dans les Églises ou dans les maisons accommoder et accorder ces Instrumens).
Dér. de
accorder* terme gén. et terme de mus.; suff.
-eur*.