ACCORDEMENT, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. Av. 1155 « accord, réconciliation » (
Wace,
Li Liv. de S. Nicholay, 1232, Delius ds
Gdf. : Quant ne poi faire
acordement), qualifié d'anc. par
Littré;
2. 1360 attest. isolée, terme d'astron. (
Oresme,
Quadripartit, Richel. 1348, f
o41 v
o,
ibid. : Nous prendron l'un de ces
accordemens ce qui ou resgart de cette elongation fait angles drois et opposites);
3. av. 1508-1842 terme d'anc. coutume du Berry « convention, accord qui fixe les droits censuels les lods et ventes qui sont dus au seigneur censuel par l'acquéreur » (
Les Coustumes de Bourges, IV, 20 ds
Nouv. Coutumier gén., III, 910,
ibid. : Se aucune chose tenue en cens d'autre que du roy advient a aucun par succession en ligne collaterale, sont deuz, par la coustume au seigneur du cens,
accordemens par celluy a qui elle est advenue). −
Ac. Compl. 1842, encore ds
Lar. encyclop. sans réf. au Berry;
4. 1907 mus.,
Lar. pour tous s.v. accordage : Accordement. Action d'accorder un instrument à cordes.
Dér. de
accorder* I 1; suff.
-ment*.