ACCOINTE, subst. fém.
Étymol. ET HIST.
I.− 1. 1164 masc. « ami, familier » (
Chrét. de Troyes,
Erec et Enide, 3876, éd. Förster ds T.-L. : Mes mout vuel estre vostre
acointes Et vostre ami d'or an avant);
2. 1232 fém. « amante » (
L'Escoufle, 5565,
ibid. : Par ces joiaus, par aventure, Devra la dame estre m'
acointe). − Qualifié de
vieilli par
Littré.
II.− 1268 « rencontre, rapports » (
Li romans de Claris et Laris, 7807 ds T.-L. : La fu l'
acointe perilleuse Et la noise trop tenebreuse). −
xves.,
Doctrine de Sapience ds
Gdf.
Du lat.
accognitus (part. passé de
accognoscere « reconnaître » dep. Varron) « reconnu, éprouvé, ami » (
cf. a. ital.
acconto « ami fidèle » et lat.
cognitus en relation avec
fidelis ds
TLL, 1518, 69).