ACCEPTEUR, subst. masc.
Étymol. ET HIST.
I.− 1. 1389
accepteur de personne « celui qui prend en considération la qualité de la personne » (
Philippe de Mézières,
Songe du Vieil Pélerin, II, 12 ds
Gdf. Compl. : ils sont
accepteurs de personnes), 1482 «
id. » (
Ferget,
Mir. de la Vie hum., fol. 147 v
ods
Gdf. : Ceulx qui imposent nécessité aux souverains papes arguent Dieu estre
acceteurs de personnes). −
xvies. ds cont. relig. 1569 «
id. » (
Calvin,
Serm. sur le liv. de Job, 49 (XXXIII, 616) ds
Hug. : S'il eslit ceux que bon lui semble, il est
accepteur de personnes. Pourquoi choisit-il plustost l'un que l'autre?);
2. 1461-1473 « celui qui reçoit (un serment) » (
Stat. d'Edouard IV, Bibl. Louvre ds
Gdf. : Le reteignour ou
acceptour d'autiel serrement), attest. isolée; 1751 « celui qui accepte une lettre de change » terme de dr. comm. ds
Encyclop. t. 1
s.v.
II.− 1928 terme d'électron.
cf. supra.
Empr. au b. lat.
acceptor (seule attest. av. le lat. chrét., au sens de « celui qui reçoit, qui approuve »
Plaute,
Trinummus, 204,
TLL s.v. : qui illorum verbis falsis acceptor fui) au sens de « celui qui reçoit, agrée »,
Tertullien,
Pat., 4 ds
Blaise 1954 : Dominus omnium bonorum et demonstrator et acceptor; pas de spécialisation dans l'emploi I 2 en lat.; I 1 dep.
Itala et
Vulg.,
Actes, 10, 34 ds
TLL s.v. : non est personarum acceptor deus;
cf. Lex Bajuvar., 2, 16 ds
Mittellat. W. s.v.