ACCAPAREMENT, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1751 terme de comm. (
Encyclop. t. 1 :
Accaparement. C'est un achat de marchandises défendues par les ordonnances. On le prend aussi pour une espece de monopole consistante à faire des levées considérables de marchandises, pour s'en approprier la vente à soi seul, à l'effet de les vendre à si haut prix qu'on voudra); 1793 emploi fig. (
Arch. de Seine-et-Marne, Sér. L., Inventaire, p. 124, 24 mai 1793, ds
Brunot t. 9, p. 757 : Le Maire de Plessis-au-Bois... a été réélu par
accaparement de suffrages, parce qu'il était concierge et homme d'affaire du ci-devant seigneur).
Dér. de
accaparer* 2 et emploi fig.; suff.
-ment*.