ACCALMIE, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1783 terme de mar.,
Encyclop. méthodique, Marine, I, 13, col. 1 :
Accalmie (...) les instans dans un coup de vent, où le vent et la mer tombent un peu; emploi fig. 1866,
Lar. 19es.v. : (...) temps où le commerce est peu animé (...) Temps de repos, sorte d'engourdissement dans la vie d'une nation.
Dér. de
calmir, préf.
a-* sur le modèle de
embellie*, terme de mar. Norm.
calmir, mar. « se calmer » (Côtes de la Manche,
Moisy 1885, 104 a), dep.
Bernardin de Saint-Pierre,
Ét. de la nature, éd. Didot, 155 : Quelquefois les vents alizés du nord-est ou sud-est cardent les nuages comme si c'étaient des flocons de soie...; ensuite vers le soir, ils calmissent un peu comme s'ils craignaient de déranger leur ouvrage); dér. de
calme*, voir aussi
calmer; dans la lang. cour.
accalmie supplante
accalmée*.