ACAMANDÉ, ÉE, adj.
Étymol. ET HIST. − Terme région. du Centre (
Jaub. t. 1 1855
s.v. acamander). Peut-être dér. du m. fr.
caïmand « mendiant » (dep. 1393 ds
Gdf.; voir
quémander), préf.
a-*, suff.
-é*; voir
Sain. Sources t. 3 1930,
Recherches Compl. p. 535; en faveur de cette hyp. les mots en relation paradigm. avec
acamandé dans le texte de Martin du Gard (
cf. ex. sém.) :
dénudé, pauvreté; l'inf.
acamander, trans. ds
Jaub. ibid. au sens de « fatiguer, exténuer », serait dér. de l'adj.
acamandé et représenterait une ext. de sens, peut-être par allus. à la vie dure du gueux;
cf. Yonne
acaman « invalide, manchot »,
Sain.,
loc. cit., sans doute par allus. aux infirmités des mendiants et des gueux.