ACÉTAL, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1840 chim. « corps résultant de l'action de l'alcool éthylique sur l'aldéhyde acétique » (
G. Liebig,
Traité de chim. organique, Paris, 1840, t. 1, p. 377 : Une troisième combinaison découverte par Doebereiner, l'
acétal, se produit simultanément avec l'aldéhyde et l'acide acétique, quand on met des vapeurs d'alcool en contact avec du noir de platine, en présence de l'air ou de l'oxigène). Ce corps, découvert en 1833 par le chimiste all. Döbereiner
(DEI), a été décrit par ce savant sous le nom d'
éther oxigéné (Sauerstoffaether), puis caractérisé par Liebig comme un composé défini (
cf. Liebig,
Op. cit., p. 379-381). Terme qui entre donc dans la lang. grâce à la trad. des ouvrages de Liebig par le chimiste fr. Gerhardt qui, développant la théorie des types, en fit en même temps le type d'une classe nombreuse de corps formés dans les mêmes conditions; d'où son emploi actuel également comme nom générique des combinaisons d'aldéhyde et d'alcool avec élimination d'eau (
Lar. 19e, Gde Encyclop. 1885-1903,
Quillet 1965).
Empr. sav. à l'all.
acetal, composé du lat.
acet(um) et de l'all.
al (kohol) (cf. H. Römpp,
Chemie Lexikon, 1966,
s.v. acetale).