ABSTRACTEUR, adj. et subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1532 terme d'alchimie « celui qui extrait la partie la plus subtile d'une substance » (
Rabelais, L. II,
Pantagruel, Roy des Dipsodes, restituée à son naturel, avec ses faictz et prouesses espoventables : composez par feu M. Alcofribas
abstracteur de quinte essence); qualifié de
vieux ds
Ac. Compl. 1842; 1585 « qui se plaît dans les Abstractions (domaine intellectuel) » (
N. du Fail,
Contes d'Eutrapel (des bons larrecins), 1
o, 50 v
o, [éd. 1603] ds
Littré : cet
abstracteur d'idées... ou essences...); l'emploi adj. semble dér. de l'emploi subst.
Dér. de
abstraction*, suff.
-eur*; ou bien empr. au lat. médiév.
abstractor (
Dauzat 1968,
Bl.-W.5DG) bien qu'il ne soit attesté ds aucun dict.