ABSTERGER, verbe trans.
Étymol. ET HIST. − 2
emoitié
xives. terme de méd. « enlever en essuyant (la sanie d'une plaie) » (
Brun de Long Borg,
Cyrurgie, f
o18
e: Que il n'i ait pas trop grant abstertion mais tele qui
absterge l'ordure sanz mordication).
Absterger n'est guère passé dans la lang. commune (pas d'attest., sinon dans les ouvrages spécialisés ou encyclop.). L'emploi au fig. n'apparaît pas non plus (à l'exception d'un ex. unique et tardif,
cf. ex. 3).
Empr. au lat.
abstergere (dep.
Plaute,
Asin., 797 ds
TLL s.v., 190, 10 « essuyer [une partie du corps, une blessure] »), dep.
Cicéron,
Philipp., 14, 34
ibid., 189, 46 « essuyer la saleté, une secrétion du corps hum. : pleurs, sang, sueur », terme de méd. dep.
Pline,
Nat. hist., 17, 252
ibid., 189, 50 : defluens ex amygdala pituita abstergeatur;
cf. 1252
Brunus Longoburgensis,
Chirurg. Magna, 1, 5 ds
Mittelat. W. s.v., 58, 18 : Sanies abstergatur cum coto.