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ABSORBEMENT, subst. masc.
Étymol. − 2emoitié du xviies. « état d'une âme entièrement absorbée dans la contemplation » terme relig. (Bossuet, Interpr. sur le cantique ds Et. d'orais., II, 4 ds Littré : Dès les premiers absorbements, l'âme n'a qu'une vue de foi confuse...). Dér. de absorber*, emploi fig. (suff. -ement*); cf. au même sens absorption, 1586 (cf. m. fr. asorbement, 1389, attest. isolée « engloutissement (par la terre) », cont. bibl. Maiz., Songe du viel pel., Ars. 2682, I, 35 ds Gdf. s.v. assorbement : Par l'asorbement en abisme de Dathan et d'Abiron). HIST. − Entré dans la lang. au xviies. d'abord comme terme rel. (cf. étymol.), le mot passe dans la lang. commune au fig. où il est peu empl. (aucune docum. en dehors de la lexicogr.). Semble repris par Littré puis par Ac. dans une intention normative pour faire pièce à absorbation : Dans son absorbement il ne s'aperçut de rien. Ac. 1878. − Rem. Littré fait remarquer : ,,Entre les deux mots absorbation et absorbement, tous deux pris au figuré pour signifier l'état d'une âme préoccupée, absorbement vaut mieux, d'abord parce qu'il est plus ancien, puis parce qu'il est moins lourd et plus régulier``. Admis par Ac. en 1878 seulement, il est considéré comme vieilli ds Ac. 1932 et Rob., et comme rare ds Lar. encyclop.