ABSORBATION, subst. fém.
ÉTYMOL. − 1792 « concentration de l'esprit » emploi fig. (
G. de Staël,
Lettres à Narbonne, éd. Jasinski, t. 2, p. 31 : Je n'ai qu'une idée; une telle
absorbation doit mener loin).
Dér. de
absorber* « occuper (l'esprit) » emploi fig.; suff.
-ation*;
cf. lat. médiév., mil.
xiies. (
Gerhohus,
Expositio psalmorum, 36, 1, p. 486, 13 ds
Mittellat. W. s.v., 56, 71 : Iustitia divina sic absorbente mentes eorum).
HIST. − Néol. créé par M
mede Staël, il est repris seulement par B. Constant (
cf. sém.) et ne figure pas dans la docum. sauf ds
Littré (qui précise : Absorption ne se prenant pas au figuré, M
mede Staël a été conduite à créer
absorbation) et
Lar. 20e. − Rem. Sur la concurrence
absorbation et
absorbement cf. absorbement.