ABSORBANT, ANTE, adj. et subst. masc.
Étymol. − 1751 adj. « qui absorbe, qui s'imprègne de » terme méd. (
Encyclop. : Absorbant. Il y a des vaisseaux
absorbans par-tout où il y a des arteres exhalantes...);
id., subst., terme méd. (
ibid. : absorbans, remedes dont la vertu principale est de se charger des humeurs surabondantes contenues dans l'estomac).
Part. prés. pris adj. et subst. du verbe
absorber* au sens I 2.
HIST. − L'adj. et le subst. sont recensés dans les dict. sous 2 vedettes distinctes (sauf par
Trév. 1752 et 1771) jusqu'à
Ac. 1835.
I.− Pas de disparition av. 1789.
II.− Hist. des sens et accept. attestés apr. 1789. − A.− Sém. A et B (
absorbant, adj. et subst.); les 2 emplois sont d'abord attestés comme termes sc.
1. Emplois adj. Ils sont cités ci-dessous dans l'ordre chronol. de leur apparition.
a) Méd., 1
reattest. 1751 (
cf. étymol.), subsiste (
cf. sém. I A).
b) Bot., 1
reattest. 1751 (
cf. étymol.), subsiste (
cf. sém. I A) : Les végétaux ont des vaisseaux
absorbans, qui pompent les fluides de l'atmosphère.
Ac. Suppl. 1835.
c) Phys., 1
reattest.
xviiies., subsiste : On emploie des poudres
absorbantes, quand il règne sur les superficies une fluidité qui les ferait s'attacher.
Abbé Nollet,
Phys. expér. (
Trév. 1752).
d) Pharm., 1
reattest. 1863, subsiste : Se dit des substances qui ont la propriété d'absorber les acides dans l'estomac. La magnésie est une terre
absorbante. Littré.
− Emploi dans la lang. cour., peu usité; 1
reattest. 1762 : les terres
absorbantes. Ac. 1762. Ces emplois subsistent sans variation de sens.
2. Emplois subst. Méd., 1
reattest. 1751 (
cf. étymol.); pyrotechnie,
cf. sém. I B.
B.− Sém. II (
absorbant, emploi adj. au fig.). 1
reattest. 1834,
Sainte-Beuve,
Volupté, p. 73. Subsiste comme emploi prédominant dans la lang. commune.