ABSOLUTISME, subst. masc.
Étymol. ET HIST.
I.− 1797 terme pol. « régime du pouvoir absolu » (
F.-R. de Chateaubriand,
Essai sur les révolutions, éd. Ladvocat, t. 1, préf., p. 31 : Loin d'être rentré dans le giron de l'
absolutisme, je me suis endurci dans ma faute constitutionnelle. Qu'importe alors que je me sois amendé comme chrétien? Soyez athée, mais prêchez l'arbitraire, la police, la censure, la sage indépendance de l'antichambre, les charmes de la domesticité, l'humiliation de la patrie, le goût petit, l'admiration du médiocre : tous vos péchés vous seront remis).
II.− Terme philos.
a) « esprit d'intransigeance, absence de réserve ou de nuances dans les opinions »
; b) métaphysique de l'absolu, se dit surtout de la philos. de Bradley.
I et II a dér. de
absolu* I; suff.
-isme*
; II b empr. à l'angl.
absolutism, terme philos. (
Bradley,
Essays on Truth and Reality, Oxford, 1914, p. 145 : [...] I myself could not say that I like everything in
Absolutism. Clearly it is a ,,hard`` doctrine).