ABRUTISSEMENT, subst. masc.
Étymol. − 1588 « état comparable à celui de la brute » (d'un homme) (
I. Lambert,
Discours evangeliques, I, 120b ds
Rom. Forsch. XXXII, 4 : Quel
abrutissement est-ce là en un homme raisonnable?).
Dér. de
abrutir* 1 à partir du thème du part. prés.; suff.
-ment*.
HIST. − Apparu au
xvies. (
cf. étymol.), le mot désigne d'abord et uniquement l'état de celui qui est comme une brute.
Littré est le 1
erà le définir en outre comme l'action d'abrutir. Dès lors le mot garde une grande stab. sém. (
cf. sém. I et II).