ABRAQUER, verbe trans.
Étymol. ET HIST. − Corresp. rom. : n. prov.
abracar, terme mar.
1783 terme de mar. « raidir à bras un cordage » (
Encyclop. méth. de mar., p. 6 :
Abraquer, v. a. C'est haler sur un cordage qui est en pendant, qui a du moû jusqu'à ce qu'il y ait une certaine tension, sans cependant faire d'autre force que celle qui peut provenir de son propre poids.); an VI [1797-98] (
Lescallier,
Vocab. des termes de mar. fr. et angl. ds
R. dialectol. rom., 4, p. 72 :
abraquer, embraquer : to sling or seize any cask or weighty body and pull hard upon it so as to hoist it up etc... [élinguer ou saisir un fût ou un corps pesant et le tirer fortement afin de le hisser...]). Ce dernier emploi n'a pas vécu. Le mot figure encore à la nomenclature de
Lar. 20e., puis disparaît des dict.
Issu par substitution de préf.
(a-*
) de
embraquer « tendre un cordage » terme de mar. dep. 1687 (
Desroches,
Dict. des termes propres de mar.),
Vidos 1939, p. 253.