ABRÉVIÉ, ÉE, part. passé et adj.
Étymol. ET HIST. − Fin
xiies. « qui est rendu plus court, abrégé (d'un texte) » (
S. Bern.,
Sermons, Richel. 24768, f
o66a ds
Gdf. : Oyt avons la bone leizon de l'
abrevieie parole). N'est plus enregistré par les lexicographes du
xviies. au
xixes., où il reparaît, vieilli et peu usité; dans l'usage, de même que
abréger s'est substitué à
abrévier, abrévié a été délaissé au profit du doublet pop.
abrégé (
cf. abréger, phonét. 4).
Part. passé adjectivé de l'a. fr.
abrévier, empr. au lat.
abbrĕviare, attesté au sens de « rendre plus court » (un texte) dep. l'
Itala (voir
abréger).