ABORDAGE, subst. masc.
Étymol. − 1. 1553 « action d'entrer dans un port (d'un navire) » terme mar. (
P. Belon,
Observations, III, 13 ds
R. Philol. fr., XLIII, 174 : Les juifs ... mettent de plus haut pris à la recepte du revenu des provinces, affermans les gabelles, et l'
abordage des navires et autres choses de Turquie); 1616-20 «
id. »
, id. (
D'Aubigné,
Hist., II, 179 ds
Littré : Les Rochellois, dès l'
abordage [des navires], se jettent sur le pont de corde);
2. 1660 « assaut donné à un navire dans un combat »
id. (
Cleirac,
Explic. termes mar., 53 ds
Jal2: On distingue l'
abordage de franc-étable (éperon contre éperon), l'
abordage en belle (éperon contre flanc));
3. 1687 « collision volontaire ou non de 2 navires »
id. (
Choisy,
Voy. de Siam, 141,
ibid. : Cependant il [le navire] arrivoit sur nous, et nous alloit aborder à bâbord... on a donné un coup de gouvernail pour éviter l'
abordage)
.
Dér. de
aborder* : 1 de
aborder 2, terme mar.; 2 et 3 de
aborder 1, terme mar.; suff.
-age*.
HIST. − Cf. abordeur.