ABIGAÏL, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1825 « femme de chambre » (Brillat-Savarin,
cf. sém.).
Empr. à l'angl.
abigail subst. fém. « suivante, servante » dep. 1671 (John Eachard ds
ODEE : a cousin Abigail to wait upon his lady), de
Abigail, nom de la suivante dans
The Scornfull Lady, pièce de Beaumont et Fletcher, 1610, du nom d'une des épouses de David, roi d'Israël, peut-être p. allus. à l'expr.
Ta servante fréq. dans le récit I Samuel XXV, 1-44; terme bien implanté en angl. :
cf. to abigail « rendre service », 1654,
ODEE, abigailship « condition de servante » 1803,
NED; dans ex. de Brillat-Savarin, la précision
forme anglaise est à rapprocher de l'orig. de
abigail. Hébr.
Ăbhigáyil, littéralement « mon père se réjouit », formé de l'hébr.
ābh « père » et
gīl « se réjouir » (
Klein Etymol. t. 1.,
s.v.).