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ABER, subst. masc.
Étymol. − Corresp. rom. : esp., port. abra. 1751 terme géogr., Encyclop. : Aber s. m. dans l'ancien Breton, chûte d'un ruisseau dans une rivière; telle est l'origine des noms de plusieurs confluens de cette nature, et de plusieurs villes qui y ont été bâties; telles que Aberdéen, Aberconway etc...; Boiste, s.v. (éd. 1834) : Aber s. m. embouchure d'un ruisseau (vieux). Mot. bret. cité comme tel ds Mén.2et Du Cange; voir Henry, Lexique étymologique du breton moderne; empr. au fr. havre*. G. Baist ds Z. rom. Philol., XXXII, 33; Jal2. HIST. − Attesté pour la 1refois au xviiies. (cf. étymol.); enregistré aussi en 1755 comme anc. mot bret. par l'abbé Prévost ds son Manuel lexique ou Dict. portatif des mots françois dont la signification n'est pas familière à tout le monde. Subsiste au xixes. (cf. étymol.; Ac. Compl. 1842, etc.) et au xxes. (cf. sém. A; Lar. encyclop.; etc.). − Rem. Qq. dict. du xixes. (Besch.; Legoarant, Nouv. Dict. critique de la lang. française; La Châtre) mentionnent d'autres sens de aber : 1. n. donné à une petite espèce de moules du Sénégal (Besch. 1845); 2. n. donné par Adanson à une petite espèce de moule, le mytile punicé, qui peut-être est la même que le mytile du Sénégal de Lamarck (La Châtre 1865-1870). Il s'agit sans doute d'un autre mot.