ABEILLER1, ABEILLIER, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − Subst. 1250 « rucher » (
Assis. de Jérus., II, 192 ds
Gdf. Compl. : Se aucun vint a mon
abeillier, ou a aucun vaissel qui estet tout vuit et oint par dedens d'aucune ointure, par qui les abeilles entrent ens... celui qui ce fait est tenu tout premier de ramener les abeilles arieres a mon
abeiller...). Ce (seul) sens subsiste en fr. mod., attesté ds
Littré Suppl., DG, Rob. et
Lar. 3.
Dér. de
abeille*
; suff.
-(i)er* « lieu contenant... », réduit ultérieurement à
-er (
Nyrop, III § 248);
cf. a. fr.
achier « rucher » (< lat. class.
apiarium et lat. médiév.
abellarium «
id. », 1228, Aragon, ds
du Cange). Le suff.
-ier (<
-arius) a servi dans certaines régions (
cf. FEW) à former un nom d'agent,
abeillier « éleveur d'abeilles ».