ABALOBER, verbe trans.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1842 terme d'arg. « étonner, ébahir » (Sue
cf. ex. 1), qui n'est guère attesté par la suite que ds certains dict. spécialisés (
L'Argot parisien, 1892;
France 1907;
Esn. 1965).
Terme région de l'Orléanais (
Sain. Lang. par. 1920, 298); croisement de
esbalobbé (dep. 1752,
Leroux,
Dict. comique, d'apr.
Sain.,
ibid., résultat de la contamination de l'a. m. fr.
lober, xiies., « séduire, tromper », et du type prov.
esbalourdi, FEW, V, 467b, de même sens que fr.
abalourdi) et de
abalourdir*
, abasourdir*; du croisement de
berlue avec
esbalobé et
abalobé sont respectivement issus
élerlobé et
aberlobé « étonné, ébahi », aussi terme région. de l'Orléanais (
Sain.,
ibid.).