ABAJOUE, ABAT-JOUE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1766 « poche que certains animaux ont à l'intérieur de chaque joue et où ils mettent en réserve des fruits, des graines, pour les manger à loisir » (
Buffon,
Histoire naturelle, Orang-Outang, ds
DG : Abajoues, c'est-à-dire poches au bas des joues). Passage dans la lang. arg. à la fin du
xixes.
Prob. de
la bajoue (avec agglutination*), en raison de la ressemblance des joues ainsi gonflées de ces animaux avec des bajoues; empr. par Buffon aux dial.
(FEW s.v. : '
gaba).