ABÎMEMENT, subst. masc.
Étymol. − Début
xviies. « action de s'abstraire et de s'absorber en », terme relig. (
St Francois de Sales,
Amour de Dieu, L. VI, 1
rerédact. (V, 412) ds
Hug. : Et voudroyent ... avoir perseveré en ce meslange, ou plustots
abismement d'eux mesme en Dieu).
Dér. de
abîmer*, étymol. 1; suff.
-ment2*.
HISTORIQUE
I.− Entré dans la lang. au début du
xviies. (
cf. étymol.) avec le sens I dans une accept. relig.-mystique, qui semble avoir disparu av. 1789. Résurgence de ce sens au
xixes. (1870), mais dans une accept. profane,
cf. sém. I.
II.− Néol. de sens attesté en 1858 (
cf. sém. II et
abîmer, hist. II B 2 a).