A-MI-LA, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − a) Av. 1709 mus. désignait autrefois la note
la (Regnard ds
Lar. 19e: L'air que vous entendez est fait en
a-mi-la);
vieilli ds
Ac. 1835 et
Lar. 19e;
inusité ds
Besch. 1845 et
Littré;
b) 1866 (
Lar. 19e:
A-mi-la. Se disait aussi du petit instrument d'acier à deux branches qu'on nomme aujourd'hui
diapason); encore ds
Lar. 20e.
Formé par la juxtaposition de la lettre
a* et des notes de musique
mi* et
la*; dans le syst. de Guy d'Arezzo, la note marquée par la lettre A change de nom suiv. la propriété dans laquelle on chante : Ainsi dans la gamme fr., le caractère A se trouvant le 3
eon le nomme
mi, tierce d'
ut quand on chante au naturel, et
la tierce de
fa quand on chante par bémol.
A dans cette gamme n'est donc que
mi ou
la (
Encyclop. méthodique mus., 1791).