APHÉRÈSE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1521 gramm.
apheresis « retranchement d'une syllabe ou d'une lettre au commencement d'un mot » (
Fabri,
Rhet., 1. II, f
o48 v
ods
Gdf. Compl. :
Apheresis se faict quant on oste une lettre ou sillabe du commencement du terme); 1701
id. aphérèse (
Fur.);
2. 1580 fig.
aphairaise « ravissement, enlèvement » (
Bod.,
Demon., f
o233 r
ods
Gdf. Compl.), attest. isolée; 1604 philos.
aphérèse « action par laquelle l'âme se sépare du corps » (
Le Loyer,
Hist. des spectres, IV, 25 ds
Hug.);
3. 1787 chir. (
Schwan,
Nouv. dict. de la lang. fr. et all., s.v. aphérèse).
Empr. au lat.
aphaeresis, au sens 1 (
Charisius [gramm. mil.
ives.],
Gramm., I, 278, 15 ds
TLL s.v., 228, 64); le lat. est empr. au grec α
̓
φ
α
ι
́
ρ
ε
σ
ι
ς au sens propre « action d'ôter, d'enlever », puis terme gramm. (
Dyscole [gramm. mil.
iies.],
Pron., 384 a ds
Bailly).