ÉVENTER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. a) 1
remoitié
xiies. fig. « rechercher avec soin [comme en vannant], découvrir » [
eventilasti, investigasti, TLL s.v., 1017, 6] (
Psautier de Cambridge, 138, 3 ds T.-L.);
b) 1478-80
id. « divulguer, répandre » (
Coquillart,
Droits nouveaux, éd. M. J. Freeman, 2066); 1580
esventer un secret (
Montaigne,
Essais, éd. A. Thibaudet, III, 3, p. 395);
2. 1178-84 « aérer » (
G. d'Arras,
Eracle, 3349 ds T.-L. : Quant li fourmenz
est esventez);
3. fin
xiies. « rafraîchir en agitant l'air » (
Raoul de Cambrai, 5128,
ibid.);
4. 1393 « altérer au contact de l'air » (
Ménagier de Paris, II, 67,
ibid. : se le vin sent l'
esventé). Du lat. *
exventare dér. de
ventus « vent » et reconstitué à partir des langues romanes : a. prov.
esventar, cat.
esventar, ital.
sventare, roum.
zvinta.