ÉVALTONNÉ, ÉE, adj.
Étymol. et Hist. 1. 1560
s'évaltonner « s'échapper » (
Grevin,
Poesies, les Jeux olimpiques, p. 81 ds
Hug.), sens isolé;
2. 1573 « agir librement, s'émanciper » (
Du Preau, 411,
ibid.); 1600 part. passé adj. sens obscur (
J. de Champ-Repus,
Ulysse, I, 20,
ibid.);
3. 1807 part. passé subst. « étourdi, évaporé » (
Michel, p. 86). Demeuré en usage dans le Nord-Est, spéc. en Lorraine. Dér. avec préf.
é-* et dés.
-er de
valeton « jeune garçon, jeune homme » (
ca 1140,
vadletun ds
G. Gaimar,
Estoire des Engleis, éd. A. Bell, 104-1660,
Oudin Fr.-Esp.); « jeune domestique » (
ca 1275,
valeton ds
Le Garçon et l'Aveugle, éd. M. Roques, 181-1636,
Monet); lui-même dér. de
valet*, suff.
-on1*.