ÉCUYER, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1100
escuier « valet » (
Roland, éd. J. Bédier, 2437);
2. 1174-76 « serviteur choisi » (
G. de Pont-Ste-Maxence,
St Thomas, éd. E. Walberg, 2019);
3. 1
erquart
xiiies. « titre d'un jeune noble qui n'a pas encore été armé chevalier » (
Lancelot du lac, éd. H. O. Sommer, t. 2, p. 181 : si vous pri pour Dieu que vous me fachiés chevalier, car je ne voldroie en nulle fin morir
escuiers).
B. 1549
grand escuyer (
Est.).
C. 1636
ecuier « personne qui sait bien monter à cheval, qui enseigne cet art » (
Monet). Du b. lat.
scutarius « soldat de la garde impériale qui portait un bouclier » et « écuyer » 1080 ds
Nierm., dér. de
scutum (écu*
); les sens B et C ont peut-être subi l'influence du lat.
equus « cheval » (
cf. au
xives. le lat.
equarius glosé « garde de chevaulz » ds le
glossaire aalma, B.N. lat. 13032 ds
Roques t. 2).