ÉCURIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1200
esqüierie « ensemble des écuyers » (
Chevalier cygne, 199 ds T.-L.);
2. 1285
escurie « service des chevaux dans une maison princière » (
Ordonn. de l'hôtel de Philippe le Bel, ap. Leber, t. XIX, p. 34 ds
Gay); 1317
escuierie (
Reg. de la Ch. des Comptes, fol. 78
bds
La Curne);
3. 1512
escuyrie « ensemble de chevaux » (
Lemaire de Belges,
Illustrations de Gaule, éd. J. Stecher, livre I, chap. 29, p. 216); 1872 hippisme
écurie (
Littré Add.);
4. fin
xvies.
escurie « bâtiment où sont gardés les chevaux » (
Vauquelin de La Fresnaye,
Sat. franç., L. III, à Jean de Morel ds
Hug.); v. P. Lebel ds
Fr. mod., t. 9, 1941, pp. 278-286. Dér. du rad. de
écuyer*; suff.
-erie*; le sens 2 s'explique par le fait que les écuries des grandes maisons étaient à la charge des écuyers (v. P. Lebel,
loc. cit.).