ÉCONDUIRE, verbe trans.
Étymol. et Hist. A. Ca 1485 « se débarrasser avec plus ou moins de ménagement, d'une personne, d'une demande » (
Myst. Viel Testament, éd. J. de Rothschild, 18732).
B. 1876, 11 mai (
H. de Parville,
Journ. offic., p. 3208, 1
recol. : L'eau [...]
sera éconduite ... par l'égout). A altération sous l'infl. de
conduire* de l'a. fr.
escondire, ca 1050 pronom. « s'excuser » (
Alexis, éd. Chr. Storey, 321),
ca 1170 trans. « repousser, refuser » (
Rois, éd. E. R. Curtius, p. 81) encore en m. fr., du b. lat.
(se) excondicere (av. 882 « s'excuser », 873 « réfuter une accusation » ds
Nierm.) composé du lat.
condicere « convenir de ». B dér. de
conduire*; préf.
é-*.