ÉCAILLER1, verbe trans.
Étymol. et Hist. A. 1. Début du
xiiies.
escaillier « enlever les écailles (d'un poisson) » (
Gloss. Harley 2742, 58 ds T.-L.);
2. 1496
s'écailler « se détacher d'une surface par écailles » (
Ordonnance ds
Littré), attest. isolée; de nouveau 1690 (
Fur.); 1611
écaillé (
Cotgr.), attest. isolée; de nouveau 1755
(Encyclop.); 1869
écailler trans. (
Lautréamont,
loc. cit.);
3. 1690 « ouvrir des huîtres » (
Fur.).
B. 1. Ca 1256
escalié « qui a des écailles » (
A. de Sienne,
Régime du corps, 174, 27 ds T.-L.), attest. isolée; de nouveau 1544 (
Jacq. Millet,
Destruct. de Troye, f
o43
ads
Gdf. Compl.);
2. 1838
écailler « couvrir d'ornements en forme d'écailles de poisson » (
Ac. Compl. 1842). Dér. de
écaille*; dés.
-er. Au sens A,
é- a pris la valeur privative restée propre au verbe, l'adj. ayant gardé le sens de « garni, couvert de ».