| APLAT, À-PLAT, subst. masc. TECHNOLOGIE A.− COUT., vx. ,,Pièce qui se pose à plat sur un vêtement. Les aplats d'un paletot, d'un habit, d'une redingote.`` (Lar. 19e); ( également ds Guérin 1892, Nouv. Lar. ill.). Rem. 1. Lar. encyclop. enregistre aussi l'emploi du mot à-plat pour désigner, en papet., la ,,propriété de la feuille de papier de se présenter d'une manière uniforme et plane, sans crispures, plis ou autres défauts de la surface``. 2. Lar. Lang. fr. signale le sens ,,chute en avant`` attesté chez Daudet (une chute, un à-plat formidable); il s'agit sans doute d'une ell. : chute à-plat (ventre), tomber à-plat (ventre). 3. 1reattest. 1866 (Lar. 19e); formé de la prép. à* et de l'adj. plat*. B.− Au fig., GRAV. Teinte plate, unie : 1. C'est à Bulliard que l'iconographie est redevable d'un procédé de tirage de planches en couleur qui permet, à l'aide d'un simple aplat étendu à la main, de rendre tous les tons de la figure.
Raspail (Lar. 19eSuppl. 1878). ♦ En aplat. [Se dit d'une teinte] Appliqué d'une manière bien unie. C.− IMPR. Teinte unie imprimée sur une surface relativement grande : 2. La pierre [lithographique] jaune de « pâte tendre » (...) ne peut servir que pour les travaux de moindre importance tels que les aplats et les reports de certaines couleurs en chromolithographie.
R. Chelet, Manuel de lithographie,1933, p. 13. PRONONC. : [apla]. BBG. − Cham. 1969. − Chautard 1937. − Comte-Pern. 1963. − Roche 1968. − Voyenne 1967. |