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ZÉLATEUR, -TRICE, subst.
A. −
1. Partisan, défenseur ardent d'une cause ou d'une personne. Zélateur infatigable, fanatique; zélateur de talent; zélateur de la discipline, de la liberté, de l'obéissance, de la paix, de la sagesse, de la vérité; zélateur de la musique, de la poésie, de l'école symboliste, du théâtre chrétien; zélateur des Bourbons. [Moore] était critique d'art et zélateur des impressionnistes (Blanche, Modèles, 1928, p. 211).Les prétendus remèdes contre le vieillissement, les déficiences sexuelles ou l'obésité trouvent (...) des zélateurs fervents (Bariéty, Coury, Hist. méd., 1963, p. 814).
En partic. Zélateur du Dieu de la Bible. V. illuministe rem. s.v. illuminisme ex. de G. Gayot, M. Pécheux.
2. [Dans des associations pieuses] Personne chargée de stimuler les membres du groupe dont elle fait partie. [Madame de Jonquière] donnait tout son temps à l'œuvre de l'Hospitalité de Notre-Dame de Salut (...) dont elle était une des zélatrices les plus actives (Zola, Lourdes, 1894, p. 4).
3. Absol. Celui qui répand la saine doctrine; propagandiste. Assuré par sa composition même d'une influence profonde sur l'ensemble des œuvres privées, le conseil ne saurait agir avec une égale efficacité sur les pouvoirs publics s'il ne suscitait un mouvement d'opinion et ne groupait autour de lui une vaste assemblée de zélateurs (Becquet, Organ. loisirs travaill., 1939, p. 238).
En partic. Propagandiste de la foi. S'il eût été moins grand homme, il [l'amiral de Coligny] aurait été fanatique.Il fut apôtre et zélateur (MercierNéol.1801, p. 333).
B. − Vieilli. Religieux chargé de veiller sur les novices. Deux moines sortirent à ce moment d'une salle d'attente, le P. Emonot, le zélateur et le P. Brugier, le cellerier (Huysmans, Oblat, t. 1, 1903, p. 310).
En appos. avec valeur d'adj. Le père zélateur (Huysmans, Oblat, t. 1, 1903, p. 79).
Prononc. et Orth.: [zelatœ:ʀ], fém. [-tʀis]. Ac. 1694, 1718: zelateur; dep. 1740: zé-. Étymol. et Hist. 1. 1398 « celui qui montre du zèle pour une cause » (Avis baillé par l'Université de Paris, Vat. Chr. 4791, Not. et extr. des mss., XXXIII, 269 ds Gdf. Compl.: zelateur de la religion catolique); 2. 1721 synon. de zelote (Trév.); 3. 1743 nom du Père Directeur des novices, dans certains ordres religieux (ibid.). Empr. au lat. chrét.zelator « jaloux, envieux; vengeur empressé » (ives., v. Blaise Lat. chrét.), dér. de zelare, v. zelanti. Fréq. abs. littér.: 51.