| * Dans l'article "YOYO, YO-YO,, subst. masc." YOYO, YO-YO, subst. masc. I. − JEUX. Jeu d'adresse se composant d'un disque évidé ou de deux disques (de bois, de plastique...) réunis par un axe, et que l'on fait descendre et monter le long d'une cordelette enroulée autour de cet axe. Faire du yoyo; jouer au yoyo; yoyo à boucle. Sur le plan de l'habileté manuelle on peut citer les jeux du genre du bilboquet, du diabolo, ou du yo-yo. Ces instruments simples utilisent volontiers les lois naturelles élémentaires; par exemple, la pesanteur et la rotation, dans le cas du yo-yo, où il s'agit de transformer un mouvement rectiligne alternatif en mouvement circulaire continu (Jeux et sports, 1967, p. 175). Rem. Le yoyo a pour ancêtre l'émigrette (v. ce mot rem. s.v. émigré). II. − AÉROSPAT. Dispositif destiné à ralentir ou annuler la rotation d'un engin spatial. (Ds Sc. Techn. spat. 1978, Termes nouv. Sc. Techn. 1983, Industries 1986). Un yoyo est constitué par des masselottes s'écartant de l'axe de l'engin; il obéit au principe de la conservation du moment cinétique (Spatiologie1985). REM. Yoyot(t)er,(Yoyoter, Yoyotter) verbe intrans.a) Fam. Jouer au yoyo. Tous les directeurs de production, américains et français, se trouvaient réunis, fébrilement occupés à yoyoter (G. van Parys, Les Jours comme ils viennent, 1969, p. 153). b) Pop., arg. Déraisonner, avoir le comportement d'un fou. Yoyoter de la touffe (var. de la mansarde, de la toiture). Perdre la tête, divaguer. Synon. pop. débloquer.Tu ne touches plus une bille. Tu ne comprends plus rien. Tu yoyottes de la touffe. Tu ramènes tout à tes petites nénettes (Fallet, Y a-t-il un docteur dans la salle ?1977, p. 119). Prononc.: [jojo], [jɔ-]. Le yoyo, un yoyo, sans liaison. Étymol. et Hist. 1931 yo-yo (Journal d'apr. Mack. t. 1, p. 267b et 281, note); 1932 yoyo (G. van Parys, loc. cit.). Orig. obsc.; peut-être issu d'une lang. des îles Philippines (groupe malayo-polynésien), d'où le jeu semble originaire, par l'intermédiaire de l'anglo-amér. yo-yo, appellation qui fit l'objet d'un brevet déposé aux États-Unis dès 1915 (Philippine Craftsman, déc., 364 ds NED Suppl.2; cf. la mention d'un brevet du jeu de yo-yo déposé en 1932 à Vancouver, Canada, ibid.). |